Je réalise malgré moi que X peut être plus censuré que Facebook. Cette réalisation est quand même dommage, parce que X est “le contraire” de Facebook. Là ou plus de 95% de Facebook est constitué d’un mélange de choses dont vous n’êtes PAS abonné et de publicités, pour X, dans votre onglet “Abonnements”, c’est exactement le contraire.
Poubelle en feu
Si vous regardez l’actualité aujourd’hui, on vous dira que X est “une poubelle en feu” remplie de racistes et d’intimidateurs. La liberté d’expression la plus totale, coûte que coûte.
Depuis quelques semaines, vous êtes avertis si vous utilisez l’expression “cis” qui ne respecte pas les valeurs de X. Des personnalités connues pour être misogynes sont de retour sur X. Nick Fuentes, raciste notoire, est de retour sur X. L’idée est d’autoriser tout le monde, peu importe l’idéologie. Peu importe leur propagande. Tant qu’il n’y a pas de menaces, d’incitations à la haine, X est “la place publique virtuelle”. N’en déplaise aux vendeurs de publicités à qui Elon Musk a carrément dit d’aller chier.
Au-delà des sites de nouvelles, les expériences personnelles.
Au-delà de ça, il y a le groupe de modérateurs de X, et je les emmerde. J’ai bien l’impression qu’ils font ce qu’ils veulent, peu importe ce que Elon Musk en pense. C’est possiblement faux du côté anglophone, mais je crois que les modérateurs du contenu francophone sont les mêmes “flocons de neige” fragiles qui furent employés par Twitter et ont la même mentalité qu’à l’époque Twitter. Parce qu’après qu’un pro-trans qui défendait un juge, ce juge ayant dit qu’une femme violée était une “personne avec un vagin”, m’a dit d’aller me pendre, et que j’ai répondu la même chose, son compte existe toujours, et pas le mien.
Banni sans avertissement de la place publique virtuelle.
Vous savez le nombre d’avertissements qu’on peut avoir, sur Facebook, avant d’être totalement bannis? Plusieurs. Plusieurs “secondes chances”. Sur X? Pas d’avertissements. Pas de deuxième chance. Dans mon cas, une page d’explication envoyée aux modérateurs de X, en français et en anglais. Deux mois d’attente. Pour me faire dire finalement qu’après un “examen minutieux” des vérificateurs de X, mon compte ne sera pas restauré, et le sien existe toujours.
Tout ça ressemble trop au bon vieux temps de l’ère #staywoke de Twitter. Alors… qu’ils aillent chier.