Le 12 Juillet, quelqu’un a tenté d’assassiner Donald Trump. Commençons par un “meme”.
Préface.
On dit que rien n’arrive pour rien. Je ne crois pas en ces conneries de “destin”, mais aux États-Unis, la devise devrait plutôt être, “chaque fois que quelque chose de grave se passe, il y a quelque chose de louche derrière”. Quelques exemples.
Dans les deux ans précédant l’attentat du World Trade Center, le NORAD faisait des exercices pour se préparer au pire. Une des cibles imaginées par ces exercices était le World Trade Center… Une autre était le Pentagone. Le 11 Septembre? Des exercices étaient prévus. Des exercices simulant des détournements d’avions. Lors du premier avertissement de possible détournement d’avion, au moins trois personnes: un général, un sergent et un colonel croyaient que “ça faisait partie de l’exercice”. En fait, même la Russie faisait des exercices ce jour-là. Ce 11 Septembre, même un avion de Korean Airlines, surveillé par le NORAD au Canada, avait envoyé par erreur un code “hijack” pour signaler que l’avion avait été détourné.
En 2007, le massacre de Virginia Tech. 32 personnes décédées. La grande soeur du tueur, sa seule famille depuis la mort de sa mère un an plus tôt, travaillait pour McNeil Technologies, qui travaillait en Iraq et s’occupait d’armement et de “services d’intelligence classifiés” en partenariat avec la Defense Intelligence Agency. Le tueur avait une photo de lui avec un marteau, qui ressemblait beaucoup à une scène du film Oldboy. Ce film parle d’une personne injustement capturée, droguée de force, psychologiquement torturée pendant 15 ans.
Bon, on parle de l’assassinat d’un président? Eh bien, après le fiasco de la Baie des cochons de 1961, semble-t-il que John F. Kennedy aurait dit à un des plus hauts-placés de son administration qu’il voulait “déchiqueter la CIA en des milliers de morceaux et l’éparpiller dans le vent”. Il fut assassiné en 1963.
Que de coïncidences, hein?
Revenons à Donald Trump.
Février 2024, la cour suprême tranchait et précisait que tous les présidents des États-Unis sont absolument immunisés de poursuites au criminel pour tout ce qu’ils ont faits en tant qu’actes officiels, en plus d’avoir une “immunité présumée” pour le reste (mais aucune immunité pour leurs actions personnelles). Après avoir appris ça, plusieurs personnes aléatoires, civils et prolétaires de partout dans le monde, ont réalisé, évidemment, que ça s’appliquait aussi à Biden… et en ont profité pour dire tout haut, via internet, qu’ils aimeraient que Trump se fasse tuer par Biden, quand ils ne demandaient pas carrément que Biden et la CIA s’occupent de tuer Trump, parce que “de toute façon, il a le droit”.
En début juillet, le mois de la tentative d’assassinat de Trump, David Aaronovitch, lecteur de nouvelles pour la BBC au Royaume-Uni, dit sur X: “Si je serais Biden, je me dépêcherais de faire tuer Trump sur la base qu’il est une menace pour la sécurité de l’Amérique”. Toujours en début Juillet, Lea Delaria, actrice dans “Orange is the New Black”, dit sur TikTok: “Joe (Biden), si Trump serait Hitler, et que vous seriez en 1940, vous vous en débarrasseriez. Eh bien il est Hitler, et nous sommes en 1940. Débarrassez-vous en”. (…elle, elle a besoin de lunettes et d’un calendrier).
Enfin, surtout, seulement 4 jours avant la tentative d’assassinat, Joe Biden a dit: “Fini de parler du débat, il est temps de mettre Trump dans la ligne de mire”. (Précisément: We’re done talking about the debate, it’s time to put Trump in a bullseye).
La tentative d’assassinat de Trump par Thomas Crooks.
Le matin même, avant le discours de Trump, les services secrets n’étaient PAS au rendez-vous de 9h am avec les forces policières locales. Ils n’avaient donc aucune information. Étaient désorganisés. Ne se sont pas parlés, ni là, ni durant le speech de Trump, parce que les “Walkie-Talkie” de la police et des services secrets étaient sur différents canaux. En plus, des dénonciateurs ont même dit que la majorité des gens chargés de protéger Trump ce jour-là n’étaient même pas des services secrets et ne connaissaient pas le protocole à suivre.
Thomas Crooks était perçu comme une menace 90 minutes avant les tirs. Il est même entré dans un périmètre “contrôlé” par les services secrets, a alerté le détecteur de métal, ils ont vu qu’il avait un télémètre (oui, oui, le bidule qui permet de mesurer à combien de mètres est une cible quand quelqu’un va à la chasse, ou en guerre)… et les services secrets l’ont laissé entrer.
Finalement, après que les services secrets aient (volontairement ou pas) laissé Thomas Crooks tirer sur Trump, quelqu’un dans la foule a dit à la BBC: “On a vu un tireur grimper par-dessus un toit, pendant 5 minutes on a crié aux services secrets et pointé pour montrer ou il était, et ils n’ont rien fait.”
Rions un peu: Directement sur le site web des services secrets des États-Unis, on peut lire qu’avant son arrivée en tant que directrice des services secrets, Kimberly A. Cheatle était responsable… de la sécurité des bâtiments de PepsiCo en Amérique du Nord. Ce qui a amené le Rep. Fallon à lui dire, lors d’un interrogatoire, “vous devriez être renvoyée immédiatement et retourner surveiller des Doritos”.
Et comme si ce ne serait pas suffisant…
Thomas Crooks apparaît dans une publicité de BlackRock de 2022. BlackRock est une compagnie qui fait des milliards, entre autres, dans l’armement, et a été critiquée pour investir et aider à l’armement militaire chinois. Donald Trump est évidemment connu pour critiquer le “made in China”, ainsi que le gouvernement Chinois.
Avec la technologie aujourd’hui, nous pouvons retracer à peu près n’importe qui, ne serait-ce que grâce aux traceurs dans les publicités, incluant les coordonnées GPS des cellulaires. “Oversight Project” a eu accès à ces traceurs: Quelqu’un qui visitait souvent Thomas Crooks, retournait à côté d’un bureau du FBI à Washington DC, environ 400 kilomètres plus loin.
Le 15 Juillet, CNN nous dit “jusqu’à trois armes ont été tirées”. La version mise à jour du 26 juillet nous “précise” que les deux derniers tirs ont été tirés soit par la même arme, soit par deux armes similaires.
“Mais non, c’est juste un jeune fou qui a mal été élevé, comme tous les autres“… Excepté que les DEUX parents de Thomas Crooks étaient des conseillers en thérapie comportementale.
Une autre coïncidence étrange est que CNN a tout filmé en direct. Pourtant, CNN n’avait jamais télévisé de discours de Trump depuis 2016 (pas étonnant, en Janvier 2017, Donald Trump ne répondait même plus aux questions des journalistes de CNN, il ne disait leur que “you are fake news” – c’est-à-dire “vous êtes un site de fausses nouvelles”).
Je mettrai à jour ce texte s’il y a du nouveau… mais ça fait pitié. Comme je disais: Aux États-Unis, chaque fois que quelque chose de grave se passe, il y a quelque chose de louche derrière.