Dans cet excellent vidéo (en fait, deux vidéos de plus de 40 minutes), Libre Média a réponse à vos questions à propos du… Pâté chinois d’élucubrations que sont devenus les “genres” et les histoires de transgenrisme aujourd’hui. Voici un tout petit peu de ce que j’en ai appris, ce qui vous donnera possiblement le goût d’écouter ces vidéos.


Le manque de confiance en soi chez les filles ou les femmes, c’est connu, malheureusement. Et j’apprends dans ce vidéo que 70% des ados qui veulent changer de genre/sexe sont des filles. Et ce n’est pas parce qu’elles veulent devenir des gars: C’est parce que, majoritairement, elles ne veulent pas être des filles. Dans certains endroits aux États-Unis, des enfants de 9 ans peuvent prendre des bloqueurs de puberté. Et à 15 ans, ils peuvent se faire enlever les seins. Toutes ces demandes montent en flèche partout en occident… Mais uniquement chez les enfants et adolescents. Les demandes pour avoir des bloqueurs de puberté et tout ce qui va avec le changement de genre? Il y en a maintenant 44 fois plus qu’il y a 10 ans. Certaines personnes “inclusives” pourraient trouver “magnifique” la liberté qu’ont les enfants de choisir, maintenant. Sauf qu’il y a un léger problème: Il n’y a pas de hausse de demandes de changement de genre/sexe chez les adultes.


Je rajoutes à ça des infos qui proviennent d’un documentaire de Radio-Canada (dont j’ai déjà parlé ici).


Susan Bradley a ouvert une première clinique pour transgenres à Toronto en 1975. Son premier patient à avoir fait une transition a aujourd’hui plus de 50 ans. Elle a aussi été psychiatre en chef à l’Hôpital de Toronto pour enfants et professeure de psychiatrie à l’Université de Toronto. Elle a enfin siégé au comité chargé de rédiger la définition de dysphorie du genre dans le DSM 5, qui contient tous les diagnostics reconnus par la profession. La bible des psychiatres, en quelque sorte. « Je me rends compte aujourd’hui qu’en bloquant la puberté, on intervient aussi sur le parcours psychique des adolescents », dit-elle. « Si l’on n’intervient pas, la majorité des enfants dysphoriques se réconcilient avec leur sexe biologique à la puberté et se rendent compte qu’ils sont tout simplement gais. Mais si on les met sur des bloqueurs, cela n’arrive pas. » Une dizaine d’études ont été menées à travers le monde et arrivent sensiblement aux mêmes résultats : la majorité des enfants qui vivent une dysphorie de genre se réconcilient avec leur sexe biologique à la puberté.


Le lien entre la manifestation dans l’enfance de l’homosexualité et la dysphorie de genre inquiète. Le 8 avril dernier, le Times de Londres publiait d’ailleurs un article dont le titre est troublant : « Ça ressemble à des thérapies de conversion pour enfants gais, disent des médecins. » (…) Depuis trois ans, cinq médecins ont quitté le Gender Identity Development Service (GIDS) de Londres. (…) Des médecins racontent même que parmi les employés de la clinique, certains faisaient de l’humour noir en disant : « Il n’y aura plus de gais. » (There would be no gay people left).


Retour à “Juste pour Savoir: Féminisme et Communauté LGBTQ et plus” :


Le résultat de tout ça est que nous vivons maintenant dans un monde dans lequel la majorité des filles qui veulent changer de genre/sexe deviendront des hommes pour le reste de leur vie pour la simple raison qu’elles ont manqué de confiance en elles lorsqu’elles étaient jeunes et que les bloqueurs de puberté ont carrément empêché la nature de suivre son cours. Des filles évidemment nées avec un vagin ne sauront jamais ce qu’est être une femme avec de la confiance en soi, parce que “le lobby transgenre” préfère qu’elles “deviennent des hommes”, perdent leurs seins et aient une barbe (qu’elles gardent leur vagin ou pas) avant même d’avoir le droit de voter. Avant même d’avoir le droit d’acheter des cigarettes. Avant même d’avoir le droit d’acheter de l’alcool. Parce que voter, boire de l’alcool et des cigarettes, ça demande un minimum de maturité et de raisonnement. Mais décider de changer de sexe, de devenir un… organisme génétiquement modifié esclave de médications pour toute la vie, pour un enfant, ce serait quelque chose de correct, de sain (bien sûr, les lobbys transgenres sont subventionnés par les compagnies pharmaceutiques qui produisent les médicaments nécessaires à freiner les hormones et autres).


Dans le deuxième vidéo, on parle entre autres d’appropriation culturelle, ce que je trouves très intéressant.


Je n’ai pas le droit de porter des plumes si je ne suis pas indien. Je n’ai pas le droit de me teindre la face en noir (blackface), parce que je ne suis pas noir. Même une personne non-noire n’as pas le droit d’avoir des “dreads” aujourd’hui, pour je ne sais trop quelle raison. Mais si je dirais ce soir que je suis une femme, que je m’identifies en tant que femme, je serais félicité, louangé par la “communauté trans” de maintenant “faire partie des femmes”, c’est-à-dire de m’être approprié du jour au lendemain la culture de toutes les femmes. Après avoir passé une bonne partie de ma vie à avoir été un “mâle blanc privilégié”, je pourrais maintenant goûter à tous les privilèges des femmes blanches. C’est-à-dire, entre autres, m’attribuer le droit d’avoir un enfant et de dire que “c’est moi qui l’a fait”, “moi” étant… une mère porteuse que j’ai payé, le rôle de “mère porteuse” étant même, en passant, rayé des projets de lois canadiens et changé dans les textes de loi pour “maternité pour autrui”, “tierces reproductrices”, ou “personnes acceptant de porter un bébé”. Parlant de projets de loi, donc de paperasse gouvernementale, le récent rapport sur les femmes autochtones disparues ou assassinées mentionne qu’il existe 4 communautés autochtones: “Les métis, les premières nations, les inuits… Et les LGBT”. Trouvez l’erreur. Semble-t-il qu’on ne peut pas être métis, première nation, ou inuit, si on est “LGBT”. Vous êtes une personne lesbienne, gaie, bisexuelle ou transgenre? Je vous annonce que vous êtes maintenant autochtone.


Il me reste à jouer la victime si je suis offensé par des “anti-trans qui me disent que j’ai un pénis” après avoir eu le privilège “d’être les deux sexes”, donc le privilège de m’être approprié toutes les victoires et toutes les histoires et toutes les cultures de toutes les personnes de toute l’histoire de l’humanité. Parce que l’appropriation culturelle, pour les femmes, ça ne compte pas. Les femmes n’ont pas de culture. Les droits pour lesquels toutes les femmes se sont battues? Vous les voulez? Vous voulez dire que c’est à vous? Allez à un bureau du gouvernement et dites que vous vous identifiez en tant que “femme”. Vous êtes maintenant de culture féminine. Maintenant, si c’est si facile, ou est-ce que je coches si je veux être un indien et si je veux être noir?


“Nous sommes devant les nouveaux habits du masculinisme. Avant, (les hommes) contestaient les droits des femmes de l’extérieur. Aujourd’hui, (des transgenres) contestent les droits des femmes, de l’intérieur. Le masculinisme est maintenant à l’intérieur du mouvement féministe”.


“La signification d’un billet de 10$ ou la signification de la lumière rouge au coin d’une rue, ce sont des constructions sociales mais ce n’est pas subjectif. Ça veut dire quelque chose, objectivement.” Le clou dans le cercueil de la folie des genres, c’est que “Gender” ou “genre” vient du latin “Genus” qui veut dire “sexe” et qui a ensuite donné des mots comme “génital” et “engendrer”. Évidemment, tous en lien avec le sexe.


J’ai déjà écrit un texte, “Transgenrisme”, ici. Mais peu importe, il est résumé en une phrase dans ce “Juste por Savoir”, et c’est par ça que je termines. “Il faut valider l’acceptation du corps. Pas l’acceptation du genre”.


Bien sûr, ce texte qui vous a possiblement pris moins de 5 minutes à lire n’est rien comparé à ces deux vidéos à regarder si vous êtes intéressés.